7. Principes généraux pour la construction et l'usage expérimental de l'accumulateur d'énergie orgonale

 

a) La surface intérieure de tout accumulateur doit être constituée de métal nu. Les peintures, vernis ou revêtements appliqués sur le métal affecteront l'effet d'accumulation ; ce qui n'est pas le cas pour la galvanisation.

b) À l'extérieur, la surface de tous les accumulateurs doit être composée d'une matière absorbant l'orgone, généralement organique et non-métallique.

c) Pour obtenir une plus grande accumulation d'énergie, on pourra alterner les matériaux métalliques et non-métalliques en couches multiples à l'intérieur des parois de l'accumulateur. Plus il y aura de couches, plus l'accumulateur sera puissant, quoiqu'on ne puisse doubler cette puissance par le seul doublement des couches. Un accumulateur à trois plis aura environ 70 % de la force d'un accumulateur à dix plis (un " pli " consiste en une couche métallique plus une couche non-métallique). Des accumulateurs de différentes dimensions peuvent être emboîtés les uns dans les autres, pour obtenir un charge encore plus forte. On devra toutefois observer strictement les points A et B ci-dessus. Dans les accumulateurs à couches multiples, on peut doubler la dernière couche organique extérieure, celle qui est non-métallique, et la couche métallique la plus intérieure afin d'augmenter encore la capacité d'accumulation d'énergie.

d) Une des graves erreurs communément commise par ceux qui reproduisent les expérimentations de l'accumulateur d'orgone de Reich est l'utilisation de matériaux inadaptés. Pour les accumulateurs utilisés sur les systèmes vivants, et en particulier ceux destinés à l'être humain, le cuivre, l'aluminium et autres métaux non-ferreux doivent être totalement proscrits car ils produisent des effets toxiques. De même, certains types de mousse polyuréthanne, rigides ou souples ont un effet nocif sur les systèmes vivants. On ne devra pas utiliser non plus tout type de matériau imprégné de formaldéhyde, ou fabriqué avec d'autres colles ou résines hautement toxiques.

 

Matériaux non-métalliques favorables :

laine, coton écru,

acrylique, styrène,

célotex (panneaux d'isolation)

feuille de liège,

laine de verre, fibre de verre, laine de roche,

cire d'abeille, cire à bougie,

humus, eau

Matériaux non-métalliques mauvais ou toxiques :

bois ou contre-plaqué,

aggloméré à base d'uréthanne ou de polyuréthanne (très dur),

matières organiques contenant du formaldéhyde, de l'amiante ou autres produits toxiques

 

Métaux propices :

acier ou fer en tôle, grillage ou treillis galvanisé ou non

laine d'acier

acier inoxydable

acier ou fer étamé

Métaux pauvres ou toxiques :

aluminium en feuille ou en grillage

plomb

cuivre

 

e) Certaines personnes ont expérimenté des accumulateurs faits de boîtes métalliques ensevelies dans une riche terre noire sans insecticides ni herbicides. Les plus grands ont l'apparence d'une cave ou d'un tumulus. Certains auteurs familiers des sites archéologiques anciens ont même émis l'hypothèse que les principes de l'énergie vitale étaient connus et utilisés par les peuples anciens. Des buttes et structures anciennes comportent une succession de couches caractéristiques, utilisant de la terre argileuse et des pierres à haute teneur en fer recouvertes d'autres couches d'humus riche en matière organique ou de tourbe.

f) On peut fabriquer un accumulateur exceptionnellement puissant en utilisant de la cire d'abeille ou d'autres matériaux diélectriques pour les couches extérieures, non-métalliques. Ces matériaux peuvent être assez coûteux pour un grand accumulateur et sont également fragiles. Si l'on utilise un matériau fragile ou friable pour la couche non-métallique extérieure, on peut en recouvrir la surface extérieure avec de la gomme-laque claire. Beaucoup de gens ont essayé cette solution, qui semble ne pas interférer sur l'accumulation ni sur la qualité stimulante de l'énergie. Toutefois, on n'utilisera jamais de gomme-laque sur les surfaces intérieures.

g) L'expérience a montré que la forme de l'accumulateur est un facteur de moindre importance que les matériaux qui le composent. Cependant, il est arrivé que les accumulateurs en forme de cône, de pyramide ou de tétraèdre provoquent des phénomènes négatifs inexplicables. À moins qu'on ne cherche à faire des tests sur ces effets, les accumulateurs devront être de forme parallélépipédique rectangle, cubique ou cylindrique. Ils donnent les meilleurs résultats et sont aussi les plus faciles à construire. À ce propos, une anecdote : en 1980 l'auteur était en Égypte et il alla visiter la Grande pyramide de Kéops. Une fois à l'intérieur, je fus terrassé par un choc très intense et dans l'incapacité de reprendre ma respiration. Je ne fus soulagé qu'en vidant l'eau de ma gourde sur ma tête et mon torse. Plus tard, j'apprit que des groupes entiers de touristes avaient été terrassés de la même manière, au point que certaines personnes s'étaient évanouies et avaient dû être ranimées à l'extérieur. Je ne peux pas dire si cela résultait d'une ventilation insuffisante ou non, mais dans mon cas je fus le seul des huit personnes du groupe à être gravement affecté. En considérant mes observations sur le rabougrissement et la mort de jeunes plants à l'intérieur d'accumulateurs coniques ou pyramidaux, il m'apparaît possible que ces effets soient le résultat d'une accumulation toxique ou d'un effet de surcharge. Des travaux complémentaires devront être faits pour clarifier les facteurs liés à la forme, ainsi que l'utilisation de l'accumulateur dans un environnement énergétiquement stagnant, comme les déserts. Pour plus de détails, voir le chapitre " Mises en garde et dangers ".

h) Les arêtes des accumulateurs n'ont pas à être précises, ni les couches superposées sans air et avec précision, même si chacun désire certainement une construction aussi soignée et aussi propre que possible. Dans certains cas, j'ai vu des boîtes métalliques lâchement enveloppées de couches de laine d'acier et de coton, de feutre ou de laine. J'ai aussi vu utiliser des boîtes en fer blanc comme on en utilise pour la conservation des aliments, enveloppées de plastique, puis placées dans une boîte plus grande, elle-même enveloppée dans une nouvelle couche de plastique. Ces boîtes en fer blanc étaient logées les unes dans les autres afin de confectionner des accumulateurs de quatre ou cinq couches raisonnablement efficaces, pour la charge des graines ou autres. Ils n'ont pas une apparence spécialement soignée ou " scientifique " mais ils fonctionnent bel et bien.

i) Un accumulateur doit être placé là où l'air frais peut circuler. La porte ou le couvercle doit également rester en partie ouvert lorsqu'il ne sert pas. L'intérieur pourra être gardé étincelant de propreté en y laissant une bassine d'eau quand on ne s'en sert pas. Essuyer périodiquement l'intérieur et l'extérieur à l'aide d'un chiffon humide.

j) Les grands accumulateurs servant aux humains ou aux animaux de la ferme seront installés de préférence dehors, à l'abri de la pluie. Une bonne circulation d'air et la lumière du jour contribueront à l'effet d'accumulation. Le meilleur endroit pour les recherches sur l'accumulateur serait une grande grange en bois à la campagne, loin de toute ligne de transmission électrique, d'appareils électromagnétiques et d'installations nucléaires. Cette recherche du meilleur environnement possible pour capter l'énergie vitale correspond parfaitement aux découvertes les plus récentes sur l'écologique domestique, selon laquelle l'habitat construit doit faire l'objet d'un examen approfondi des éventuels effets toxiques sur ses habitants. Pour plus de détails, voir le chapitre " Mises en garde et dangers ".

k) L'accumulateur ne se charge guère par temps humide ou pluvieux. Ces jours-là, la charge à la surface de la terre est très basse, la plus grande partie étant captée par les nuages orageux, proches ou lointains. La charge orgonale de l'accumulateur est maximale par temps clair et ensoleillé, lorsque la charge de la surface terrestre est elle-même élevée.

l) Les accumulateurs d'orgone utilisés à haute altitude ont tendance à se charger plus fortement qu'à basse altitude ; les latitudes proches de l'équateur favorisent des charges plus fortes que les latitudes plus septentrionales ou australes ; des atmosphères peu humides auront tendance à donner des charges plus fortes que des atmosphères fortement humides. Les périodes de taches ou d'irruptions solaires coïncident avec des charges orgonales fortes par rapport aux périodes où il y a peu de taches et d'irruptions solaires. L'alignement de la terre, du soleil et de la lune, à la pleine lune et à la nouvelle lune, semble favoriser une augmentation et une plus forte excitation de la charge de l'atmosphère et donc de l'accumulateur.

m) Si l'on mène une expérience contrôlée à l'aide de l'accumulateur, on ne placera aucun instrument de mesure à son contact immédiat. On se souviendra que l'accumulateur possède un champ d'énergie et qu'il affecte partiellement les objets proches d'une manière similaire à l'effet qu'il produit sur ceux que l'on place à l'intérieur. Les champs électriques ou électromagnétiques de divers instruments pourront ainsi troubler le fonctionnement de l'accumulateur ou l'affecter d'une autre manière ; cet avertissement est donc doublement important pour le chercheur.

n) Ne pas utiliser un quelconque appareil électroménager raccordé au secteur, à l'intérieur ou à proximité de l'accumulateur. On n'utilisera pas non plus d'ordinateur portable, de poste de télévision ni d'autre appareil émettant des radiations. Ils risqueraient de troubler l'énergie accumulée à l'intérieur. Les parois métalliques intérieures sont aussi conductrices, et créent par conséquent un risque d'électrocution. Dans un accumulateur de dimension humaine, si vous désirez de la lumière, utilisez une lampe de lecture à une pile, ou bien placez un fort éclairage juste à l'extérieur de la porte ouverte. Beaucoup de gens utilisent ce type de lumière pour lire à l'intérieur. Les postes de radio ne provoquent pas d'effet négatif s'ils sont utilisés dans la pièce mais on ignore encore les effets du baladeur (walkman) utilisé à l'intérieur de l'accumulateur.

o) Pour les accumulateurs expérimentaux, il faut savoir que toute matière organique ou porteuse d'humidité placée à l'intérieur de l'accumulateur absorbera la charge d'orgone. On évitera donc d'y entreposer des produits qui n'ont rien à y faire.

p) Pour les accumulateurs de dimension humaine, il est souhaitable que les parois intérieures ne soient pas à plus de 5 ou 10 cm de la peau de l'utilisateur. Lorsqu'on s'y installe, il est préférable de se déshabiller en partie ou entièrement, car les vêtements lourds peuvent interférer sur l'absorption de la radiation orgonale. On pourra utiliser une chaise ou un banc en bois, le bois sec absorbant assez mal l'orgone. Les chaises de métal conviennent aussi mais sont d'un contact plus froid.

q) NOTE : un usage trop fréquent ou trop long de l'accumulateur peut causer des symptômes de surcharge tels que migraine, légère nausée, sensation de malaise ou de vertige. Dans ce cas, sortir immédiatement de l'accumulateur et se reposer un moment à l'air libre. Les symptômes disparaîtront au bout de quelques minutes. En outre, Reich conseillait aux personnes souffrant de " biopathies de surcharge " de n'utiliser l'accumulateur qu'avec précaution et seulement pendant de courtes durées. Ces biopathies de surcharge comprennent l'hypertension, la décompensation liées à des maladies cardiaques, les tumeurs au cerveau, l'artériosclérose, le glaucome, l'épilepsie, l'obésité grave, l'apoplexie, les inflammations cutanées et la conjonctivite.

r) La question de savoir " quelle est la charge suffisante " dépend du niveau énergique de chacun et est fondamentalement une question subjective, qui varie d'un individu à l'autre. Personne ne vous dira combien d'eau vous devez boire pour assouvir votre soif. Vous vous contenterez de boire jusqu'à ce que vous en ayez " assez ". Il en est de même pour l'usage de l'accumulateur. Lorsque vous sentez que " ça suffit ", sortez. Chez la plupart des individus, ce point est atteint lorsqu'ils ont la sensation que leur propre champ énergétique rayonne doucement, ou provoque une chaude excitation à la surface de la peau, et après qu'ils ont commencé à transpirer. Si vous avez des doutes sur ces sensations, soyez patient ; car chez certaines personnes, il faut parfois de nombreuses séances avant de ressentir véritablement des effets énergétiques. Un bon procédé empirique consiste à limiter les périodes d'irradiation à 30 à 45 minutes environ. On peut toutefois faire plusieurs séances par jour. Il vaut mieux ne pas essayer de " faire un somme " pendant une période prolongée. On trouvera des renseignements complémentaires sur ces bio-effets sont données au chapitre " Effets physiologiques et biomédicaux ".

s) L'état qualitatif de l'orgone, ainsi que sa charge absolue, varient constamment en un point donné de la surface terrestre. Les cycles climatiques font varier la charge des accumulateurs et des conditions environnementales toxiques (oranur et dor, voir chapitre suivant) peuvent contaminer périodiquement ou chroniquement l'accumulateur, rendant son utilisation potentiellement peu sure. L'usage expérimental de l'accumulateur exige donc que chacun s'informe des cycles climatiques et autres facteurs environnementaux.