11. Effets physiologiques et biomédicaux de l'accumulateur d'orgone

 

 

Il est utile de passer en revue les effets biologiques de l'accumulateur d'orgone à partir des travaux des chercheurs qui s'en sont servi, afin de savoir ce qu'on peut en attendre. Toutefois, ce chapitre ne doit pas être considéré comme une étude exhaustive et définitive des découvertes de Reich sur le cancer, les biopathies, ni les effets biomédicaux de l'accumulateur. Il constitue seulement un résumé succinct informant le lecteur sur ce qu'il est en droit d'attendre de l'accumulateur utilisé à des fins médicales. Une bibliographie complète sur les sujets évoqués ci-dessous, figure à la fin du livre.

La véritable découverte de l'énergie orgonale et de l'accumulateur fut initialement annoncée par Reich dans un numéro de 1942 (vol. 1) de l'International Journal of Sex-Economy and Orgone Research, dans un article intitulé " La construction d'une enceinte irradiante ". Cette revue se concentrait aussi sur les aspects émotionnels de la biopathie du cancer, le lien entre le cancer et la résignation, la misère sexuelle et la faiblesse énergétique chronique. Reich publia aussi ses découvertes sur l'organisation spontanée des cellules cancéreuses à partir des tissus en état de désagrégation bioneuse du patient lui-même. Des informations supplémentaires furent plus tard publiées dans La biopathie du cancer, dans The Orgone Energy Bulletin* et dans Orgonomic Diagnosis of Cancer Biopathy*. Les découvertes de Reich sur le cancer furent confirmées par d'autres chercheurs qui publièrent eux aussi leurs résultats dans ses revues. Mais il ne considéra jamais l'accumulateur comme une simple " traitement " du cancer, et il le dit explicitement à plusieurs occasions. Toutefois, il revendiqua les découvertes suivantes :

1) Le cancer est un désordre systémique, et pas seulement une tumeur.

2) La biopathie du cancer commence précocement, avec une composante importante liée à un traumatisme de la petite enfance, un blocage respiratoire subséquent et le refoulement des émotions ; plus tard, à l'adolescence et à l'âge adulte, l'individu éprouve une grande difficulté à établir une vie amoureuse et finit par renoncer au plaisir sexuel, puis à la joie de vivre et à ne plus trouver à la vie un sens.

3) Le cancéreux présente une contraction et une tension neuromusculaires bioénergétiques significative (cuirasse) qui restreint la circulation sanguine et l'oxygénation de certaines parties du corps, notamment les organes sexuels.

4) Le cancéreux souffre d'une perte chronique et d'une diminution graduelle de la charge bioénergétique des tissus corporels.

5) Peu avant l'apparition de la tumeur, l'individu éprouve un puissant choc émotionnel, comme la perte d'un être particulièrement cher, qui renforce sa résignation émotionnelle.

6) La cellule cancéreuse trouve son origine dans les processus bioneux, provenant de la désagrégation des tissus énergétiquement affaiblis du patient lui-même.

7) On rencontre un bacille T* spécifique en grande quantité dans les tissus et dans le sang des cancéreux ; on peut réaliser des cultures de bacilles T lesquels, inoculés à des souris, provoquent la formation de tumeurs.

8) L'utilisation de l'accumulateur ne pourra pas en soi inverser la nature profondément biopathique du cancer ; dans une mesure limitée toutefois, il peut stimuler l'expansion du système bioénergétique du patient, la recharge des tissus et même la désintégration des tumeurs.

 

Si ce dernier point ressemble à un traitement contre le cancer, Reich se montra très prudent sur le sujet, quoique nettement optimiste. Parmi les cas relatés dans ses écrits, il insistait plus sur les échecs que sur les succès. Il procédait constamment à des analyses sanguines minutieuses de ses patients, et mit au point ainsi un nouveau test sanguin bioénergétique, qui permettait même d'identifier les tendances précancéreuses. Il observa aussi que la douce vagotonie et l'excitation parasympathique provoquée par l'accumulateur procurait rendait souvent au patient une respiration plus profonde et faisait remonter à la surface des sensations longtemps enfouies. Reich travailla aussi sur le caractère de ses patients afin de surmonter les blocages émotionnels et respiratoires et les stases sexuelles liées au cancer. Le sang fortement chargé distribuait la nouvelle énergie vitale fournie par l'accumulateur dans tout le corps, dans chaque organe et tissu, en provoquant simultanément un relâchement des blocages émotionnels et un approfondissement de la respiration.

Il était clair que l'accumulateur pouvait recharger l'organisme, et même, dans une mesure limitée, aider à surmonter diverses manifestations secondaires du désordre organique. Il n'était pas rare que des patients retrouvent les fonctions d'organes perdues et connaissent un regain d'énergie pendant quelques années, associé parfois à une rémission complète des symptômes. Mais souvent, du moins dans les comptes-rendus publiés, une rechute survenait. Dans certains cas, il était visible qu'alors que les tumeurs des patients commençaient à se désintégrer, ils étaient affaiblis par les produits toxiques engendrés par la tumeur, et mouraient de complications secondaires, telles que des affections des reins ou du foie. Cela posait un problème particulier causé par le fait que des tumeurs profondément enracinées dans le corps étaient détruites et qu'une simple libération des débris toxiques de la tumeur n'était pas possible.

Dans certains cas, lorsque le niveau bioénergétique du patient était rechargé par l'accumulateur, il commençaient à sentir sourdre des sensations enfouies avec lesquelles ils voulaient souvent n'avoir pas affaire. Parfois, alors qu'ils commençaient à recouvrer la santé, ils ressentaient dans la région génitale ou dans les cuisses des douleurs liées à leur stase sexuelle. Reich établit que la plupart de ses patients cancéreux n'avaient pas eu de rapports sexuels depuis des années, ou bien étaient prisonniers d'un ménage compulsif, sans amour, ou étaient profondément religieux. Dans ces cas-là, surpasser l'obstacle de la stase sexuelle et du blocage des émotions et rétablir leur désir de vivre était la clef de la rémission. Dans quelques cas, quand les problèmes émotionnels resurgissaient, ses patients ne voulaient plus continuer le traitement à l'aide de l'accumulateur, bien qu'une réduction significative de la tumeur et un rétablissement des fonctions corporelles se fusent produits.

Pour ces raisons, et aussi pour souligner son intérêt en faveur de la prévention du cancer, Reich se concentra sur le rôle central de la résignation émotionnelle et sexuelle dans l'histoire de la vie des cancéreux. Lorsque cette résignation face à la vie et aux sentiments était surmontée, Reich observa que le pronostic était meilleur que lorsque la résignation demeurait intacte. Ce facteur semble expliquer l'observation commune selon laquelle le pronostic est meilleur chez les cancéreux qui commencent à se mobiliser émotionnellement, qui apprennent à exprimer leur tristesse, leur rage et leur terreur et qui retrouvent un désir de vivre.

Étant données les découvertes de Reich sur la composante émotionnelle du cancer, on doit poser la question suivante : Quel est l'effet sur la résignation émotionnelle et sexuelle d'une intervention chirurgicale radicale sur le cancer déformant ou détruisant les organes sexuels ou d'autres zones du corps ? De même, que se passe-t-il émotionnellement lorsque le corps est gravement assailli par des produits chimiques caustiques et des rayons, produisant une difformité visible et effrayante, et que les fonctions corporelles normales, telles que l'alimentation, la défécation et l'excitation sexuelle, ne sont pas plus possibles ? il est certain que des traitements aussi effrayants de la maladie dégénérative ne peuvent qu'augmenter la résignation émotionnelle et la stase sexuelle. Dès lors, ces traitements ne peuvent que contribuer à augmenter également le degré de dégénérescence, et augmenter de la même façon le taux de rechute et les métastases. Dans ces conditions, ce n'est pas étonnant que les interventions mutilantes et les chimiothérapies toxiques prônées aujourd'hui par les spécialistes du cancer ne donnent pas de meilleurs résultats que les traitements utilisés il y a 30 ou même 50 ans !

Certes, les traitements non-orthodoxes les mieux connus, qui sont interdits aux États-Unis (mais non en Europe, au Canada et au Mexique) peuvent faire beaucoup mieux que ça. Ils offrent ordinairement au patient une nourriture naturelle et des remèdes à base d'herbes qui le stimulent énergétiquement et le désintoxique, d'une manière similaire aux bains bioneux et aux cataplasmes de bions présentés plus haut. Malheureusement, Reich était déjà trop occupé par la découverte de l'énergie vitale et par d'autres questions encore, et il consacra peu de son temps aux méthodes de désintoxications. Dans La biopathie du cancer, il démontra à l'aide d'un fluoro-photomètre spécial, que le miel possédait environ huit fois la charge orgonale du sucre raffiné et que le lait cru contenait deux fois la charge du lait pasteurisé. Ce qui est sous-entendu ici est que la nourriture naturelle est fortement chargée en l'énergie de vie, comparativement aux produits alimentaires synthétiques, dévitalisées et raffinées. Les traitements mis au point par Gerson, Hoxey, Lilingstone et d'autres semblent montrer qu'ils aient découvert empiriquement ces autres manières de se nourrir, et il est clair qu'ils sont plus avancés que Reich sur les effets de régime alimentaire et de la désintoxication. (Une liste des cliniques et des centres de recherche qui sont spécialisés dans ces traitements alternatifs est donnée dans la section " Information "). Ces praticiens emploient de même des traitements spéciaux à base d'herbes ou de nourriture qui paraissent comporter un élément bioénergétique significatif.

Sans rien enlever à ces méthodes de traitement alternatif, les découvertes de Reich fournissent une base scientifique plus claire sur les origines de la biopathie du cancer et de la cellule cancéreuse. Ses théories sur les racines émotionnelles du cancer ont été confirmées par des chercheurs indépendants et devraient contribuer à revigorer le tonus émotionnel des patients cancéreux. Les découvertes de Reich concernant le niveau d'énergie sont de même compatibles avec les diverses théories expliquant la genèse du cancer par une alimentation inappropriée et l'action des toxines présentes dans l'environnement. Le niveau d'énergie mesurable d'un individu apparaît fonctionnellement identique à la notion classique d'immunité, ou de résistance à la maladie, et est la clé de la compréhension du pourquoi une personne tombe malade alors qu'une autre non, dans un environnement toxique identique ou soumise aux mêmes influences alimentaires. Les facteurs sociaux et émotionnels, ainsi que les facteurs héréditaires, ont une puissante influence sur le niveau d'énergie, ou charge des tissus. Pareillement, la découverte du pléomorphisme viral-bactérien (capacité des microbes à changer de forme : virus en bactéries et vice versa), les observations indépendantes sur le bacille T et la redécouverte des bions par divers chercheurs en biogenèse, tout confirme les positions de Reich sur la nature bioneuse, auto-générative de la cellule cancéreuse. On n'insistera jamais assez sur le fait suivant : l'origine, le processus de développement et les thérapies raisonnablement efficaces et non-toxiques du cancer existent depuis plus de trente ans. L'obstacle ne réside pas dans un échec de la science mais dans l'influence corruptrice de la politique et dans la perversion des tribunaux et de la police par l'establishment médical orthodoxe.

Malgré les nombreuses difficultés, beaucoup de preuves très claires et positives ont été rassemblées sur l'efficacité de l'accumulateur dans les traitements d'une variété de symptômes et de désordres. Dans les cas de brûlures graves, on a constaté le soulagement très efficace de la douleur, suivi d'une guérison rapide. De même, on a constaté une grande diminution de la douleur est rapportée chez les cancéreux avec tumeurs et les personnes souffrant d'arthrite, qui avaient recours à l'accumulateur. Outre Reich, d'autre médecins associés à son effort de recherche publièrent des études de cas sur le traitement du cancer par l'accumulateur. Ces comptes rendus publiés démontrèrent une thérapie significative et prometteuse de la maladie. Les rémissions complètes étaient rares, mais les patients bénéficiaient toujours d'une diminution de la souffrance et des autres symptômes, avec un allongement de la vie de quelques mois voire quelques années par rapport au pronostic conventionnel. D'autres problèmes médicaux furent abordés expérimentalement, tels que le diabète, l'arthrite, la tuberculose, les fièvres rhumatismales, l'anémie, les abcès, les ulcères et les ictères. Dans ces cas, on a supposé que les améliorations étaient dues au rayonnement et à la thérapie orgonales. Reich écrivit aussi à propos de l'application prometteuse de la thérapie de l'accumulateur d'orgone à la leucémie. On a aussi parlé dans les pages de ses revues relatant ses recherches des bienfaits supplémentaires apportés par l'accumulateur tels que l'immunité contre la grippe et le rhume, l'élimination des problèmes de peau et un accroissement général de la vigueur et du niveau d'énergie.

À ma connaissance, aucune étude clinique sur le traitement des maladies humaines par l'accumulateur n'a eu lieu aux États-Unis depuis la mort de Reich en prison. Seules des études sur l'animal ont eu lieu, surtout les effets de l'accumulateur sur le cancer et les blessures chez la souris. Ces essais de laboratoire sur cet animal confirment les effets cicatrisants et anticancéreux de l'accumulateur. Des essais cliniques plus récents sur l'humain dans des hôpitaux allemands ont été effectués, et des prescriptions de séances d'accumulateur sont entrées dans la procédure standard de quelques médecins allemands. Plusieurs de ces médecins allemands que j'ai rencontrés m'ont dit que les effets somatiques de l'accumulateur d'énergie d'orgone étaient plus puissants dans le traitement du cancer que toutes autres formes de thérapie conventionnelle ou naturelle qu'ils avaient essayées jusqu'alors. Ils m'ont rapporté les effets suivant de l'accumulateur sur les cancéreux :

1) Soulagement de la douleur, stimulation de l'appétit et regain de tonus ; souvent les patients se lèvent, ou quittent l'hôpital pour reprendre leurs activités.

2) Les images sanguines s'assainissent, avec des globules rouges présentant une charge énergétique plus forte et moins de bacilles T.

3) Les tumeurs cessent de croître et, dans quelques cas, diminuent radicalement.

4) Si les patients présentent souvent les signes extérieurs d'une " cure ", le seul traitement par l'accumulateur n'atteint pas l'aspect émotionnel de la biopathie, laquelle continue à affaiblir le patient d'une manière que le traitement ne peut pas compenser. L'accumulateur allongera certes utilement la vie du patient de quelques mois ou même quelques années, le patient connaîtra généralement une rechute à un moment donné, avec une réapparition soudaine de tous les symptômes et une mort rapide, moins douloureuse.

5) Les médecins allemands ont toutefois déclaré que bon nombre des cancéreux qui leur étaient adressés ne présentaient pas l'ensemble des traits caractéristiques de la biopathie du cancer, décrits par Reich dans les années 1940. En particulier, de nombreux jeunes gens et enfants venaient les voir avec des tumeurs et une image sanguine très mauvaise et un niveau d'énergie manifestement très faible ; mais ils ne présentaient pas la stase sexuelle complète ni la résignation émotionnelle typiques des affections frappant les personnes âgées. Ils attribuèrent cela à l'exposition antérieure des patients à des pollutions et des toxines environnementales, et à la dévitalisation croissante de la nourriture courante. Ces observations suggèrent que sous des conditions de stress alimentaire et environnemental, les personnes énergétiquement faibles sont prédisposés à la désagrégation des tissus et à la formation de tumeurs, tandis que les individus énergétiquement fort ne le sont pas. Dans tous ces cas, le traitement par l'accumulateur donnait d'excellents résultats avec un bien meilleur pronostic de guérison à long terme.

 

D'autres savants allemands ont évalué les effets somatiques de l'accumulateur d'orgone. Une étude en double aveugle, soigneusement contrôlée, a été publiée sous la forme d'une thèse à l'Université de Marbourg, intitulée " The Psycho-Physiological Effects of the Reich Orgone Energy Accumulator" (Les effets psycho-physiologiques de l'accumulateur d'énergie orgonale de Reich). Un résumé de cette étude importante figure en appendice. À partir des diverses publications de ces découvertes, nous pouvons une fois de plus récapituler les effets biologiques d'une forte charge d'orgone :

a) Vagotonicité générale, effet d'expansion sur le système entier ;

b) Sensations de picotement, de chaleur à la surface de la peau ;

c) Accroissement de la température du centre anatomique et de la peau, rougissement ;

d) Modération de la pression artérielle et du pouls ;

e) Accélération du péristaltisme, approfondissement de la respiration ;

f) Accroissement de la germination, du bourgeonnement, de la floraison et de la fructification des plantes ;

g) Augmentation du taux de croissance et de réparation des tissus, comme démontré par des études sur l'animal et des essais cliniques sur l'humain ;

h) Augmentation de la force, de la charge, de l'intégrité des tissus et de l'immunité ;

i) Augmentation du niveau d'énergie, de l'activité et de la vitalité.

 

Au regard de ces faits, il n'est pas surprenant que l'accumulateur puisse stimuler la récession de tout symptôme lié avec une faible charge énergétique du sang et des tissus, ou de la stimulation excessive chronique du système nerveux sympathique. Toutefois, certains problèmes médicaux sont le résultat d'une surcharge chronique et, dans ces cas, il est déconseillé d'utiliser un accumulateur ou seulement avec précaution, comme il a été dit précédemment. Une fois encore, Reich déconseillait aux personnes ayant eu des antécédents d'hypertension, de maladie de décompensation cardiaque, tumeur du cerveau, artériosclérose, glaucome, épilepsie, forte obésité, apoplexie, inflammation cutanée ou conjonctivite d' utiliser l'accumulateur, ou de le faire qu'avec une grande prudence et pendant de très courtes périodes, en raison des dangers liés à une surcharge. Tout le monde ne souffre pas d'un manque d'énergie, ou même d'une " énergie faible ". Très souvent, les gens souffrent davantage de la fixation ou de la retenue de l'énergie émotionnelle qu'ils possèdent en eux. Dans certains cas, l'ajout d'énergie provenant d'un accumulateur leur en fournira un surcroît à bloquer. Il faut admettre ce fait et comprendre que l'utilisation régulière d'un accumulateur n'est pas recommandée à tout le monde, ni que c'est une panacée.